Le réflexe de Moro fonctionne comme un mécanisme de survie en cas de menace potentielle. Son rôle est d'alerter et de permettre de demander de l'aide. Les facteurs déclenchants peuvent être représentés par des stimulations fortes et désagréables :
• vestibulaires : changement brusque de la position de la tête
• auditives : bruits intenses
• visuelles : mouvements brusques ou changements de luminosité
• tactiles : douleur, changement brusque de température, sensations tactiles désagréables ou soulèvement très brusque.
🤰 Le réflexe de Moro émerge environ 9 à 12 semaines après la conception et son intégration devrait avoir lieu entre 2 et 4 mois après l'accouchement.
🌬️ C'est le réflexe qui permet le premier souffle de vie ! En effet, en quittant la matrice utérine, le bébé subit des variations importantes (lumière, température, bruits). L'effet de surprise déclenche le réflexe de Moro. Il s'en suit alors une inspiration rapide associée à une extension brutale et une abduction des membres supérieurs avec ouverture des mains, paralysie et frayeur momentanée, suivie d'une flexion des membres supérieurs sur le tronc avec fermeture des mains en poings, associée avec une expiration et des pleurs.
Mature et intégré, Le réflexe de Moro laisse place au réflexe de Strauss. Vous savez, ce petit sursaut en cas de surprise !? 😲😉
🟡 Portrait de Margot, une petite fille dont le réflexe de Moro n'est pas intégré.
🟡 Les indices d'un réflexe de Moro non intégré :
Pour évaluer si un réflexe est intégré ou non, des tests physiques doivent être effectués par un thérapeute certifié.
Néanmoins, certains signes peuvent alerter et attirer votre attention.
Voici une liste des éléments que l'on observe le plus souvent quand un réflexe de Moro n'est pas intégré.
Attention, ces éléments peuvent varier d'une personne à une autre ! Il s'agit ici d'une liste de conséquences éventuelles qui découlent de la non intégration du réflexe de Moro.
🟡 Les difficultés de sommeil : une conséquence possible d'un réflexe de Moro actif.
1. Les cauchemars : 5 clés à connaitre
🔑 Un processus de digestion psychique
Il n'y a rien d'inquiétant quand votre enfant fait des cauchemars. Ces derniers permettent de gérer les peurs et les angoisses non exprimées ou non intégrées dans la journée. "De même que la digestion permet d'évacuer ce qui n'a pas été assimilé par le corps, les cauchemars permettent à l'enfant d'évacuer une charge émotionnelle qui n'a pas été exprimée.
🔑 Un replay de la journée
Entre 3 et 7 ans, les cauchemars sont fréquents. Ils sont très souvent liés à des événements vécus pendant la journée situation difficile, image aperçue, information entendue, etc. Quand l'émotion suscitée a été forte, elle peut s'exprimer dans un cauchemar. Un cauchemar peut survenir en cas d'un non-dit que l'enfant ressent. Cela peut générer de l'angoisse qu'il faudra digérer.
🔑 Un reflet des préoccupations du moment
A la naissance d'un petit frère ou une petite soeur, l'enfant peut rêver qu'il tombe, qu'il se perd. Cela peut traduire son sentiment d'être lâché, oublié. Le cauchemar met en scène de manière détournée ce que l'enfant ressent et ne verbalise pas forcément.
🔑 Un lien avec son stade de développement
Certaines grandes étapes du développement peuvent entrainer des cauchemars chez l'enfant quand l'enjeu émotionnel est important. S'il est en plein apprentissage de la propreté par exemple, avec la problématique de retenir ou évacuer, il pourra rêver qu'il est enfermé dans le noir, perdu.
🔑 Quand s'inquiéter?
-> Quand le même cauchemar revient régulièrement. Que l'enfant en parle même en journée tant l'angoisse est forte.
-> Lorsque l'enfant redoute l'heure du coucher. Il y a peut-être un blocage plus profond. Un réflexe de Moro non intégré peut entrainer des peurs infantiles, des difficultés canaliser ses émotions, terreau fertile des cauchemars.
2. Les difficultés d'endormissement
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3. Des solutions concrètes pour remédier aux problèmes de sommeil
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